Monday 28 September 2015

Parle moi de toi


Un mois maintenant que je vous parle de diététique à tout va, de façon un peu mécanique et pas très personnelle il parait.
Ma plus grande fan et meilleure amie m'a glissé de me présenter, "ça se fait" elle m'a dit, "il faut qu'on puisse savoir qui nous parle pour mieux s'identifier". Et elle m'a confectionné une série de questions, auxquelles j'ai essayé de répondre.

-          Quel âge, situation familiale, où habites-tu?


Je suis une parisienne de 30 ans et des brouettes et j’ai deux enfants : un garçon de 9 ans à tendance hyperactive et une fille de 6 ans hyper-volubile. Je suis aussi dotée d’un beau-fils de 16 ans hyper swag, et d’un mari hyper connecté.

 Pourquoi es-tu devenue diététicienne, est-ce que c’est ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?

Vers l’âge de 10 ans, on a découvert à mon frère (de 12 ans) un cholestérol au plafond. Branle-bas de combat à la maison (enfin surtout dans la cuisine), et sensibilisation de tout le monde sur la question, le cholestérol si précoce étant forcément héréditaire, tout le monde était concerné par le régime. C’est ainsi que je me suis intéressée aux aliments et à ce qu’ils contenaient.
Pour la petite histoire : on s’est rendu compte quelques mois plus tard (lors d’un contrôle sanguin) que mon frère avait en réalité un cholestérol tout à fait normal et qu’il s’agissait seulement d’une erreur de décimale …
Mais de mon côté, la machine était en route et mon intérêt pour l’alimentation a été crescendo.

-          Pourquoi avoir décidé d’en faire un blog ?

Parce que j’aime écrire, et que c’est un sujet qui me passionne. L’alimentation et la diététique ne sont pas que mon métier, ils sont devenus une partie de moi.

-          Est-ce que tu fais face à des « crises » alimentaires dans ton quotidien ? Si oui, lesquelles ?

Non, j’ai la chance d’avoir toujours eu un rapport assez sain avec la nourriture. Je pense que l’éducation alimentaire que l’on reçoit enfant joue un rôle important : on ne m’a jamais ni forcée, ni privée de manger. La nourriture doit rester à sa place : ni une récompense, ni une punition, elle a pour but de nous apporter ce dont on a besoin pour grandir et pour vivre. Et les repas doivent être des moments de partage conviviaux.  Je ne mange jamais seule sauf si je n’ai vraiment pas le choix.

-          Est-ce que tu as déjà été au régime ?

Non, pas depuis mes 10 ans et cette « fausse alerte » cholestérol. Et même là, ce n’était pas à proprement parler un régime mais juste un contrôle des aliments.
En revanche, comme certainement beaucoup de jeunes filles, j’ai surveillé mon alimentation à l’adolescence, quand j’ai constaté que les goûters tartines de nutella/gâteaux/jus de fruits étaient moins dénués de conséquences qu’avant. Mais même à ce moment-là, je n’ai pas suivi de régime précis, et ai continué à m’intéresser aux aliments, à ce qu’ils apportaient et comment les consommer judicieusement.
Après mes études de diététique, je me suis mise à manger, naturellement, selon les principes de l’équilibre alimentaire à savoir dans les grandes lignes : des légumes, une protéine, du pain ou des féculents, un fruit et un produit laitier à chaque repas.
Jusqu’à ce que je m’intéresse à la méthode Zermati (grâce au blog de Caro il y a 7 ans). Cette méthode a été pour moi une vraie révélation et a marqué un grand tournant dans ma façon d’aborder la diététique et le surpoids.
A partir de là, mon alimentation a été plus spontanée et décomplexée : si  je n'ai plus faim pour un yaourt, tant pis je ne le prends pas, et non, il ne va pas me tomber un os.

-          Comment est-ce que tu gères la prise de poids ?

J’ai un poids assez stable à plus ou moins 3 kilos près sur l’année. Quand je suis sur ma fourchette haute, j’essaye de reprendre les principes de Zermati (je mange quand j’ai vraiment faim, en pleine conscience, et j’arrête dès que je n’ai plus faim).

-          Quel est ton plat préféré ?

Je suis une vraie amatrice de cuisine asiatique, avec une prédilection pour le Thaï (merci la salade de papaye, les curry verts et le riz gluant).
Sinon, je suis une grande adepte des apéro-dînatoires : j’adore manger plein de petites choses différentes et je suis passée maître dans l’art de préparer des dizaines de petites bouchées, dips, verrines, tartinades etc (avec une bonne bouteille de vin, ça va sans dire)

-          Est-ce que tu t’interdis certaines choses parce que c’est vraiment trop décadent ?

Pas vraiment. Ma devise est que rien qui soit bon en bouche ne peut être vraiment mauvais pour moi ! J’ai la chance d’aimer naturellement manger sain (je ne PEUX pas faire un repas sans légumes, non pas par déformation professionnelle que parce que ce serait comme un repas sans sel : triste !) en revanche, je suis une vraie gourmande.
Ma faiblesse décadente : les biscuits apéro et autres chips (un peu évoluées quand même) : pois wasabi, mélange japonais, chips aux légumes (aussi grasses et caloriques que les autres mais tellement meilleures) …

-         Que donnerais-tu comme conseil pour avoir un état d’esprit « décomplexé » face à l’alimentation ?

              "Aucun aliment n'est mauvais tant qu'il est dégusté avec faim et plaisir."







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