Je m’aperçois que j’ai failli laisser filer la chandeleur sans en toucher un mot ici, my bad !
Pourtant, dieu sait que j’aime les crêpes, qu’elles ont la bonne idée d’être relativement clémentes de la calorie et que je suis même à deux doigts de les classer dans les aliments à calories négatives si tant est que vous utilisiez une crêpière en fonte et que vous les fassiez sauter à l’ancienne (bras en béton garantis, moins cher que la salle de sport) (je ne vous fait pas l'affront de préciser que c'est du second degré bien sûr)
J’aime l’idée d’un dessert confectionné avec 3 ingrédients basiques, qu’on a à priori toujours dans nos placards (œufs, lait et farine) simple, efficace, sans fioriture, qu’on peut accommoder à l’infini selon les goûts et les envies.
Pour peu qu’on ait des enfants, c’est ludique et ça occupe au moins une demi-heure d’un dimanche pluvieux (celles qui savent, savent).
La recette de base est donc on ne peut plus basique : des œufs, du lait (je choisi personnellement toujours du ½ écrémé : moins gras mais autant de vitamines liposolubles et quand même du goût, contrairement à l’écrémé que je trouve insipide) et de la farine.
Pour les quantités, mon moyen mnémotechnique : le même poids en œufs qu’en farine, et environ le triple en lait. Pour une bonne dizaine de crêpes ça donne : 3 œufs, 150 g de farine et 500 ml de lait (les antis lait de vache peuvent aussi choisir des laits végétaux, soja ou amande par exemple).
Certains rajoutent du sucre, du beurre, du rhum ou des arômes, moi juste une pincée de sel et une gousse de vanille si j’en ai sous la main.
Côté diététique, la pâte à crêpe en elle-même est donc particulièrement intéressante : pauvre en calories (80 l’unité avec la recette ci-dessus), quasi dépourvue de graisse et riche en protéines.
Mais (oui il y a en a quand même un), gare à la cuisson. Cette pâte doit donc être cuite dans une crêpière, et pour peu qu’on ait la main lourde en matière grasse (certains mettent une grosse noisette de beurre à chaque nouvelle crêpe), on risque de quasi doubler la valeur calorique de ladite crêpe.
Ma suggestion : une crêpière antiadhésive pour les plus draconiens ou un sopalin légèrement huilé/beurré essuyé sur la crêpière (pour moi).
Deuxième variable après la cuisson : la garniture bien entendu.
Je ne vous apprendrais pas que le Nutella est particulièrement calorique, puisqu’une petite cuillère à café apporte 80 calories, à savoir autant que la crêpe en elle-même, et que rares sont ceux qui se contenteront d’une cuillère pour garnir leur crêpe.
Dans la famille des garnitures bienveillantes pour notre ligne, nous avons :
- - Le miel/sirop d’agave/sucre/confitures : avec leurs 30 calories la cuillère à café
- - La compote de fruit voire des morceaux de fruits frais (banane par exemple) ou poêlés (pommes, poires..)
- - La crème de marron : 40 calories la cuillère à café avec index glycémique bas en bonus
- - Pour les fondus de chocolat : préférez du chocolat noir fondu avec un peu de lait (plus riche en cacao, moins en sucre et en graisses que le nutella)
- - Pour les accros à la chantilly, ce n’est pas une hérésie que d’en ajouter un « pshit » (30 calories la cuillère à soupe), d’autant qu’elle existe en light (15 calories).
Voilà, sur ce, je sais déjà comment je vais occuper mon samedi après-midi qui s'annonce pluvieux (on se console comme on peut) et je suis d'ailleurs preneuse d'idées, recettes, suggestions si vous en avez!
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