De retour de weekend annécien en visite chez mes beaux-parents (remember La bombine), j’ai cette fois ramené dans mon cabas une petite recette simple, fraîche et bien de saison : le houmous.
Rien de révolutionnaire me direz-vous, mais les choses les plus simples ne sont-elles pas souvent les meilleures ?
Rien de révolutionnaire me direz-vous, mais les choses les plus simples ne sont-elles pas souvent les meilleures ?
Pour ma part, dès l'arrivée des beaux jours, je n’aime rien tant que les grandes assiettes froides, associant les préparations façon mezzés : un peu de houmous + un peu de caviar d’aubergines + un peu de poivrons marinés + un peu de taboulé (à la libanaise) = beaucoup de bonheur dans mes papilles.
Et c’est précisément ce que nous avait préparé ma belle-maman pour notre arrivée, aleluya-triple-salto-prosternation.
Tout étant bien sûr confectionné par ses soins, avec des produits frais en direct du marché d’Annecy et de son petit producteur bio.
Si tout brillait par ses saveurs, c’est de l’houmous dont je vais vous parler aujourd’hui car je l’ai découvert sous un jour nouveau. Non pas que je n’aimais pas le houmous jusqu’à présent, mais il n’était pas en tête de mes mezzés favoris, largement détrônés par les caviar d’aubergines, tzatziki ou autres tapenades. Je le trouvais un peu pâteux, étouffe-chrétien et moins raffiné que ses voisins.
Il faut croire que je n’en avais jamais mangé de vraiment bon, car celui-ci était léger en bouche, très fin et particulièrement savoureux.
Il faut croire que je n’en avais jamais mangé de vraiment bon, car celui-ci était léger en bouche, très fin et particulièrement savoureux.
Alors pourquoi une telle différence ?
Je suis partie en quête de LA recette que Françoise m’a livrée de bon cœur.
Cinq ingrédients seulement sont la clé de cette recette :
- Une boite de pois chiche (ici 250 g égoutté)
- Du tahiné (purée de sésame) : 2 cuillères à soupes
- 3 gousses d’ail si c’est du frais (une seule si c’est du sec)
- Le jus d’un citron
- 1 filet d’huile d’olive
Et c’est là que je vous livre l’étape secrète, celle qui fait que cet houmous sort du lot : il faut éplucher les pois chiches. Un par un. Non, ne partez pas en courant, c’est presque vite fait (et surtout ça vaut le coup).
L’astuce pour que le pois chiche se laisse déshabiller d’un coup de doigt agile ? L’ébouillanter 3 minutes (comme les tomates). Une fois blanchi, passez-les sous un jet d’eau froide et la peau se décolle (presque) toute seule : à deux nous avons mis à peine 5 minutes à éplucher le contenu du bocal.
L’astuce pour que le pois chiche se laisse déshabiller d’un coup de doigt agile ? L’ébouillanter 3 minutes (comme les tomates). Une fois blanchi, passez-les sous un jet d’eau froide et la peau se décolle (presque) toute seule : à deux nous avons mis à peine 5 minutes à éplucher le contenu du bocal.
Double avantage de l’épluchage du pois-chiche : un houmous beaucoup plus fin et léger, mais aussi un houmous bien plus digeste. C’est effectivement la peau des légumineuses qui les rend difficiles à digérer et qui provoque des ballonnements et des gaz chez les intestins sensibles.
Une fois les pois chiches dénudés, il suffit de les mixer avec l’ail, le tahiné, le jus de citron et le filet d’huile d’olive.
Deuxième astuce : ajustez avec l’eau de cuisson du pois chiche pour obtenir la consistance souhaitée.
Personnellement je pense qu’un bon houmous ne doit pas être trop épais (sachant qu’il épaissira au frais), et nous avons donc ajouté l’équivalent de 3 cuillères à soupe de liquide pour obtenir LA bonne texture.
Personnellement je pense qu’un bon houmous ne doit pas être trop épais (sachant qu’il épaissira au frais), et nous avons donc ajouté l’équivalent de 3 cuillères à soupe de liquide pour obtenir LA bonne texture.
Ajoutez pour finir une belle pincée de sel et placez au réfrigérateur pendant au moins une heure avant de servir, un bon houmous se doit d’être bien frais.
Nutritionnellement parlant ça donne quoi ?
L’houmous est une recette relativement énergétique puisqu’il marie des glucides complexes et de la purée d’oléagineux pour titrer presque 300 calories aux 100 g.
Mais, comme toujours, il faut ramener cette valeur aux quantités consommées, et l’houmous se mange en petite quantité. Ainsi, trois belles cuillères à soupe dans votre assiette apportent environ 150 calories, rien d’exceptionnel donc.
Mais, comme toujours, il faut ramener cette valeur aux quantités consommées, et l’houmous se mange en petite quantité. Ainsi, trois belles cuillères à soupe dans votre assiette apportent environ 150 calories, rien d’exceptionnel donc.
C’est par ailleurs un plat très sain, puisque les pois chiches ont un index glycémique bas (pas de pic de glycémie = pas de sécrétion d’insuline = bon rassasiement et moins de stockage des graisses) et le sésame est un oléagineux riche en acides gras poly et mono insaturés, à savoir des graisses cardio protectrices.
Enfin, pour tous les veggies : l’association céréales/légumineuses rendant les protéines végétales aussi bien assimilées que les protéines animales, vous aurez le combo parfait avec les alliances pain/houmous ou encore taboulé/houmous (je trouve personnellement la dernière association divine).
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