C’est un cousin de la citrouille, hybride entre le potiron et la châtaigne, dont il a la forme et un léger goût de noisette. Plus goutteux et sucré que le potiron, sa chair est aussi plus dense, presque farineuse.
Il se cuisine facilement et se prête à plusieurs recettes automnales. Je l’adore (c’est un peu mon soleil de l’automne quand ce dernier nous fait défaut) et le consomme toute la saison jusqu’à n’en plus pouvoir (j’ai une tendance un peu monomaniaque en cuisine).
Il se cuisine facilement et se prête à plusieurs recettes automnales. Je l’adore (c’est un peu mon soleil de l’automne quand ce dernier nous fait défaut) et le consomme toute la saison jusqu’à n’en plus pouvoir (j’ai une tendance un peu monomaniaque en cuisine).
Avant même de me pencher sur sa valeur calorique et nutritive, je m’étais entichée de sa chair très parfumée et m’étais laissée séduire par son immense atout : pas besoin de l’éplucher, sa peau est fine et se mange ! Oui parce que quand on a déjà du mal à cumuler une vie de famille (nombreuse), une vie professionnelle (multi-tâches) et un semblant de vie sociale, on apprécie beaucoup de ne pas passer par la case épluchage d’une courge à la peau dure et épaisse qui s’accompagne d’un risque hautement élevé de se sectionner un bout de doigt (et je sais pas pour vous mais moi je m'en sers tous les jours de mes doigts).
Personnellement, c’est en grande partie pour ces raisons (flemme ou prudence?) que j’ai littéralement abandonné le potiron et délaissé la butternut, cette dernière que j’avais pourtant découverte avant le potimarron et que j’affectionnais particulièrement.
Et sur le plan nutritif ça donne quoi ?
Un concentré de vitamines et de minéraux (c’est l’apanage des légumes très colorés) pour un apport calorique plus que raisonnable.
Oui, malgré sa saveur sucrée et sa chair épaisse qui rappelle presque un féculent, le potimarron n’apporte que 26 calories aux 100g, ce qui nous laisse le loisir de l’accommoder d’ingrédients sympa (crème, fromage, lardons) sans (trop) plomber la note calorique de la recette.
Son point fort est bien entendu sa très forte teneur en béta carotène, à l’origine de sa belle couleur orange brique. Une simple portion de 200g suffit à couvrir les besoins journaliers et à redonner un peu de couleur à notre teint blafard.
Il peut également se targuer d’être une source intéressante de vitamine C, et d’être riche en fibres (à plus forte raison lorsqu’on le consomme avec sa peau).
Quelles recettes pour le potimarron ?
Rôti au four :
Un de mes bestsellers d’automne. Je découpe le potimarron en morceaux, les mets dans un Tupperware avec un peu d’huile d’olive, de sauce soja et de miel (on peut y rajouter du thym ou des épices) et je secoue bien pour « enrober » chaque morceau du mélange. Je dispose les morceaux sur une plaque et mets le tout à four moyen (160) pendant ¾ d’heure à une heure en retournant régulièrement et en surveillant la cuisson.
Résultat : des morceaux caramélisés, tendres et moelleux.
En gratin :
Je fais cuire au préalable le potimarron coupé en morceau à la vapeur. Puis je fais revenir des oignons à la poêle, et y ajoute le potimarron cuit. Je laisse un peu cuire le tout ensemble pour que les saveurs se mélangent. Je rajoute un peu de crème fraîche, sel, poivre (voire lardons soyons fous) et mets le tout dans un plat à gratin. Je termine en saupoudrant de parmesan (marche aussi avec le comté ou l’emmental) et au four le temps que ça dore. Pour une version légère : on remplacer les lardons par des allumettes de bacon, on utilise de la crème fraîche à 15% de MG (surtout pas en dessous pitié) et on saupoudre de fromage avec parcimonie (qui a dit "avec qui?").
Servi avec une salade de roquette,on frôle le nirvana (oui j’ai un nirvana accessible so what ?)
En purée ou en soupe :
Je ne vous détaille pas de recette parce que chacun est libre d’y mettre ce qu’il veut. Je trouve pour ma part que le potimarron se marie particulièrement bien avec le lait de coco et la coriandre pour des parfums asiatiques. Sa saveur un peu doucereuse peut aussi être avantageusement relevée par des épices (curry, curcuma, cumin …) et de l’ail.
Enfin, je garde le plus audacieux pour la fin : le potimarron peut se manger cru, râpé ou émincé finement, à la façon d’une saladede carottes râpées revisitée. On bénéficie ainsi de l’intégralité de sa vitamine C (sensible à la cuisson) et on impressionne nos convives interloqués par tant d’hardiesse.
Voilà, j’ai terminé de vous vendre le potimarron, qui depuis quelques années s’est démocratisé sur les étals du marché, si bien que je n’ai plus peur de dévoiler ses bienfaits et atouts (il m’en restera toujours).
Besos todos
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