Thursday, 6 August 2015

5 erreurs à ne pas faire quand on est au régime !



5 contre-exemples de règles à (ne surtout pas) suivre pour perdre du poids durablement :

1/ S’affamer 

Qu’on se le dise : s’affamer n’a jamais marché ! Pourquoi ?
Tout simplement parce que nous avons des besoins vitaux, et que même en étant sédentaire, notre corps est une machine à la mécanique bien huilée qui travaille sans s’accorder de trêve ! Entre la digestion, la respiration, la circulation … tous nos organes s’activent à longueur de journée (et de nuit !) et sont de gros consommateurs de calories. Ainsi, la faim est une réaction naturelle de notre organisme qui réclame son carburant pour pouvoir continuer à avancer.
En luttant, nous ne faisons qu’accentuer le processus : le corps est moins efficace dans son travail car il manque de carburant, il nous le signale en nous envoyant les manifestations de la fatigue et d’une faim toujours plus importante.

Par ailleurs, peu de personne sont capable de supporter la faim très longtemps, et la conséquence d’une faim prolongée est inévitablement un craquage souvent disproportionné, assortie d’ une bonne dose de culpabilité.

     2/ Se frustrer 

De la même façon que la faim, la frustration est l’ennemi public numéro 1 du régime !
On croit trop souvent qu’un régime ne peut être efficace que s’il est draconien et que maigrir ne peut pas rimer avec plaisir.
C’est faux ! Au contraire, il est impossible de maigrir sur la durée sans s’accorder de plaisir. En effet, l’être humain, aussi volontaire soit-il, ne peut supporter éternellement la frustration. Celle-ci aboutira inévitablement sur un lâcher prise dévastateur, autant pour la ligne que pour l’estime de soi.

    3/ Bannir le pain et/ou les féculents 

On les appelle aussi glucides complexes, et ils souffrent à tort d’une mauvaise réputation. Stigmatisés par les régimes hyper protéinés très à la mode, les personnes au régime ont bien souvent comme premier réflexe de les écarter de leur alimentation. Pourquoi est-ce une erreur ?
Parce que les glucides (ou plus précisément le glucose issue de la dégradation des glucides) sont le carburant dont notre corps a tant besoin pour fonctionner. Ces glucides ne sont d’ailleurs pas plus calorique que les protéines, puisqu’un gramme de glucides = 1 gramme de protéines = 5 calories.
En revanche, ils sont très rassasiant (d’autant plus vrai que leur index glycémique est bas : légumineuses, riz complet, pain complet, céréales complètes etc) et nous permettront donc de maintenir notre glycémie constante et de limiter nos fringales et nos envies incontrôlées de sucre.

   4/ Traquer les matières grasses :

Elles aussi pointées du doigt et accusées de tous les maux, les matières grasses sont trop souvent abolies des assiettes « régime ». Nouvelle erreur donc, car l’organisme a besoin de matières grasses pour ses fonctions vitales,  et nos besoins ont même été revus à la hausse en 2010 par l’ANSES (ils passent de 30/ 35% à 35/ 40%  de notre apport calorique journalier). 
Il est donc primordial de ne pas les négliger tout en veillant à privilégier les graisses végétales sources d’acides gras essentiels et cardio-protecteurs.
De plus, comme il est toujours plus facile d’éliminer les matières grasses visibles (assaisonnement : beurre, huiles …) que les matières grasses cachées (plats préparés, gâteaux, fromage, tartes salées …), la conséquence est simple : la quantité totale de lipides consommée est trop basse, mais surtout le rapport entre les graisses saturées et insaturées est déséquilibré !
Par ailleurs, n’oublions pas que le gras est un exhausteur de goût : il contribue donc à apporter de la saveur à nos aliments et nous permet de ressentir plus rapidement la satiété (une petite quantité d’un aliment gouteux est plus rassasiante qu’un grand volume d’aliment « fade » !)

    5/ Sauter des repas :

C’est pourtant bien tentant ! Notamment au moindre écart (inévitable en période de régime), la peur d’annuler tous les bénéfices déjà acquis, nous pousse souvent à sauter le repas qui suit ou celui qui précède, voire même les deux !

Pourquoi est-ce une mauvaise idée ?
Tout simplement parce que l’organisme réagit instantanément aux variations caloriques qu’on lui fait subir et se met sur la défensive : un repas très riche suivi d’une diète de plusieurs heures le poussera à stocker davantage le repas suivant.
La solution en cas de repas festif qui se profile : manger normalement au repas précédant, et alléger le repas suivant, uniquement en sucres et en graisses et en gardant au minimum : une viande maigre ou un poisson, des légumes, un laitage et un fruit, pour ne pas mettre votre corps en alerte. 

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