Wednesday, 19 October 2016

Fall is coming





Mon premier est un peu frais voire franchement froid, mon second a un sol jonché de feuilles mortes, mon troisième a des journées qui n’en finissent pas de raccourcir, mon tout est une saison un peu hostile …

Je ne vous fais pas l’affront de vous donner la réponse, d’autant que votre agenda est là pour vous le rappeler tous les matins : nous sommes au cœur de l’automne et l’hiver se fait déjà sentir (toujours pressé celui-là, on ne peut pas en dire autant de son copain-cool l’été qui prend généralement son temps pour débarquer).

Bref, il fait froid, gris, humide, l’été semble déjà bien loin, le bronzage a laissé la place à un teint oscillant entre le navet et le lavabo, les nuits sont paradoxalement proportionnelles à notre fatigue (que quelqu’un veuille bien m’expliquer) et les virus et autres bactéries sournoises ne pensent qu’à nous mettre le grappin dessus. Et ça marche souvent, parce que, qui dit automne/hiver dit défenses immunitaires en bernes.

Pardon, je me rends compte que j’ai sans doute légèrement noirci le tableau, il faut dire que je suis une inconditionnelle amoureuse de l’été et que je dois chaque année lutter contre mon petit burnout post-estival.

Je reprends en mode happy/life-is-beautiful : mon premier revêt un habit délicieusement mordoré, mon second donne envie de se blottir sous un plaid douillet au coin du feu (ou du radiateur pour les moins chanceux), mon dernier célèbre une fête horriblement excitante à base de citrouille … mon tout est une saison aussi charmante que colorée.

Toujours est-il que l’automne, c’est quand même les prémices de l’hiver, et que pour le commun des mortels, l’hiver rime souvent avec prise de poids, grippe et fatigue (charmant programme) (ça y est ma nature a repris ses droits).
C’est donc dès à présent qu’il faut déployer son attirail préventif pour traverser sans encombre ce long tunnel qui nous mène au printemps. Prêts ?

Voici 5 mantras à appliquer derechef pour braver la saison froide en pleine forme, sans laisser nos  cellules graisseuses proliférer sous notre doudoune .


  • De la soupe ton allié tu feras : réconfortante, rassasiante, digeste et mine de fibres et de minéraux, la soupe est définitivement l’entrée hivernale anti-capitons. Un bol de soupe pour commencer  c’est gage d’un repas qui suit moins copieux, sans même avoir l’impression de se priver. En plus elle est déclinable à l’infini : aucune excuse pour la bouder.
  •  Des antioxydants tu abuseras : c’est eux qui reboostent notre système immunitaire raplapla. La star ? : la célèbre vitamine C. Et ça tombe bien, nos étals automnaux (à répéter 10 fois pour améliorer sa diction) en regorgent avec les oranges, clémentines, pamplemousse et autres kiwi ! On fait également des stocks de baies de goji ou d’acérola séchés, à grignoter en cas de coup de pompe. Enfin, on met sur tous ses plats une pincée de curcuma (également appelé poudre de perlimpinpin), champion du monde des antioxydants toutes catégories confondues ! Avec tout ça, on met au défi le moindre virus de braver votre périmètre de sécurité.
  • Les baskets, du placard, tu ressortiras : je ne vous le répéterai jamais assez, que ce soit pour la santé, pour la ligne,  pour le bien-être, ou pour renforcer votre système immunitaire : une activité physique régulière est pri-mor-diale alors plus d’excuse pour buller sur le canapé et laisser le top fushia en tissu technique prendre la poussière dans le placard.
          De la marche (shopping) à la course à pied en passant par le yoga hyalurvedique, peu importe du moment que vous y trouvez du plaisir. En prime : vous réveillez la sérotonine qui sommeille en vous pour un moral au beau fixe (pas comme le ciel).
  • De Morphée, chaque nuit, tu t’enticheras : La fatigue pousse au grignotage, rend plus sensible aux infections ainsi qu’à la déprime. Un bon sommeil est donc une des clés pour un hiver au top. Facile à dire ? Certes. Pour bien dormir, mangez léger et digeste, limitez les excitants et l’alcool (en excès) et évitez les écrans juste avant de dormir. (ou alors endormez-vous devant un douzième épisode de votre série préférée ça peut marcher aussi).
  • De raclette et de tartiflette, point tu n’abuseras : ne nous voilons pas la face, les plats hivernaux ne brillent pas par leur légèreté (tendre euphémisme). L’idée n’est pourtant pas de les bannir (si on ne peut même plus se consoler du froid à coup de fromage fondu où va-t-on ?), mais de les espacer (un par quinzaine semble un max raisonnable). On évite donc de cumuler raclette, tartiflette et fondue savoyarde le même weekend, et on n’oublie jamais de les manger avec une belle salade verte généreuse qui permet de réduire nos portions de frometon.



Voilà je vous laisse avec ces quelques conseils avisés et vais commencer à checker les destinations pour l’été prochain (soupir). 

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