Friday, 23 December 2016

Match calorique de Noël




Le marathon des repas festifs est sur le point de démarrer, et si mon mot d'ordre est toujours le même (écoutez-vous : vous êtes le meilleur témoin de vos besoins énergétiques) il peut aussi être utile de savoir faire les choix les moins plombants pour l'addition calorique.

C'est parti!

Feuilletés VS toasts

 Winner : Toasts

Les petits fours à base de pâte feuilletés sont systématiquement les plus gras, quelle que soit leur garniture. La pâte feuilletée contient la moitié de son poids en beurre et ne laisse donc aucune chance au plus riche des toasts.
Mes suggestions : toasts beurre persillé/crevette, toast tartinade de crabe (miettes de crabe, citron, petit suisse ou fromage frais, ciboulette et échalotes), toast magret de canard fumé/tomate séchée …

Verrines VS mini-brochettes

Winner : mini-brochettes (en général)

La plupart du temps, la verrine a au moins une couche crémeuse ou riches (guacamole, crème fraîche, tarama ...), ce qui la rend moins innocente qu'on ne le croit.
La mini brochette en revanche, a le bon goût d'être souvent légère ; à base de légumes (crus ou cuits marinés), de viandes maigre, crevettes et autres jambons crus.
Il y a cependant des contre exemple avec des verrines diététiquement correctes (mousses de légumes et de poisson) et des brochettes plus riches (fromage, magret avec son gras ...). 

Champagne VS apéritif

Winner : le champagne bien sûr, qui titre entre 70 et 120 calories la flute, selon qu’il soit brut ou doux (le brut étant le moins calorique).
Les apéritifs quels qu’ils soient sont plus riches car plus alcoolisés et souvent très sucrés : un martini apporte par exemple 210 calories (sorry Mister Bond) et un Balays 327 calories !
Quant aux vins, ils sont caloriquement proches du champagne (pour les rouges et les vins blancs secs). On évite les blancs moelleux qui cumulent sucre et alcool, doublant ainsi les calories du verre.

Je déclare quand même le champagne vainqueur, grâce à ses bulles fines si spécifiques qui ont la particularité d'être rapidement euphorisantes et de nous combler à moindre quantité !

Huîtres VS crevettes

Winner : huîtres

Huîtres et crevettes, même combat (à peu de choses près) : 40 calories aux 100g pour les premières, 70 pour les secondes, tout ça avec pléthore de minéraux, des protéines de parfaite qualité et une quasi absence de lipides.
Mais (oui il y a un mais) : ces fruits de mer sont rarement consommés seuls, ainsi, les huîtres sont souvent accompagnée de pain de seigle beurré, et les crevettes de mayonnaise.
Pas de panique, si vous avez la main légère sur le beurre et la mayo, ces deux entrées restent légères et à mettre à l’honneur aux menus de cette fin d’année.

Toasts foie gras VS toasts de Saumon

Winner : les toast de saumon

Le foie gras est … gras (comme son nom l’indique) : 500 calories au compteur, avec la moitié de son poids en graisse. Il est en première loge du banc des accusés à la prise de poids des fêtes. La bonne nouvelle : c’est du BON gras, celui qui ne bouche pas les artères et ne fait pas grimper le cholestérol en flèche. Les graisses des volailles sont riches en acides gras mono-instaturés, au même titre que l’huile d’olive. Pas question donc de bouder le foie gras, mais on essaye de se limiter à un ou deux petits toasts, à savourer lentement.
Le saumon quant à lui, n’affiche « que » 190 calories aux 100 g et 10 g de lipides (cardio-protecteurs aussi). Attention à la crème fraîche qui vient alourdir la note calorique, avec des graisses saturées cette fois.
Ma suggestion : une tartinade de saumon (émincé), petit-suisse, ciboulette et citron.  Elle fait l’unanimité et compile légèreté et festivité.

Toasts tarama VS toasts œufs de Lump

Winner : toasts œufs de poisson

Les œufs de poisson (saumon, lump ou caviar pour les plus chanceux) apportent en moyenne 220 calories au 100 g et 16 g de lipides. Le tarama quant à lui est préparé à partir d’œufs de poisson additionnés de crème et d’huile … il affiche donc 540 calories aux 100 g et 54 g de lipides et vient donc concurrencer le foie gras dans ce match caloriques des repas de fête. 
On préfère donc les toasts d’œufs de saumon, légèrement citronnés.

Escargots ails/persils VS bulots aïoli

Winner : bulots aïoli

350 calories pour 100 g d’escargots (enfin, devrais-je dire, pour le beurre persillé qui les garnit) contre 90 calories pour 100g de bulot … et 700 calories/100g d’aïoli ! Alors à moins de manger de l'aïoli aux bulots (une à deux cuillères à soupe d'aïoli sont amplement suffisantes), le bulot ressort gagnant !

Dinde farcie VS Chapon farci

Winner : Dinde farcie

Le chapon est sensiblement plus gras et calorique que la Dinde (250 calories contre 170 pour la Dinde) … mais aussi plus savoureux ! Inutile de les diaboliser : on les mange avec plaisir et appétit, en prenant son temps, et si on peut, on laisse de côté la peau (riche en graisses).

Gratin dauphinois VS marrons 
(je ne vous fait pas l'affront de faire participer les haricots verts à ce match)

Ex-aequo

Le gratin dauphinois traditionnel est plus riche en graisses quand les marrons sont, eux, plus riches en sucre : match nul donc !  Avec 130 calories en moyenne aux 100g.
L’idéal est de partager son assiette : une petite part de marrons ou de gratin, et une petite part de poêlée de légumes, champignons ou salade verte.

Roquefort VS chèvre frais

Winner : chèvre frais

Le plateau de fromage arrive et vous ne pouvez l’ignorer ?
On préfère un fromage frais (plus riche en eau, moins en graisses), et les chèvres frais sont les meilleurs (240 calories, 19 g de lipides). Le roquefort est plus riche, avec ses 370 calories aux 100g et 30g de lipides.

Bûche pâtissière VS bûche glacée

Winner : bûche glacée

La bûche pâtissière est généralement garnie de crème au beurre (gouffre calorique) et flirte avec les 350 calories aux 100 g, quand la bûche glacée n’en apporte que 200 en moyenne.
Le mieux : la bûche sorbet (framboise, passion, mangue …), fraîche et légère pour finir le repas agréablement et diététiquement (130 calories aux 100 g seulement).

Clémentines VS litchis 

Winner : clémentines

45 calories aux 100 g pour les clémentines, 65 pour les litchis (légèrement plus sucrés), une différence anecdotique pour une fin de repas de fêtes. Les deux sont riches en vitamines et minéraux, on y va donc sans modération !

Truffe en chocolat VS pâtes de fruit VS marron glacé

Winner : Marron glacé
550 calories aux 100 g pour les truffes en chocolat (et autres bouchées chocolatées), 316 calories pour les pâtes de fruit et enfin 250 pour les marrons glacés : si l’on doit craquer sur une douceur pour conclure ce repas, on préfère donc le marron glacé !



Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année à tous, et n'oubliez pas le principal : faites-vous plaisir, ne comptez pas (trop) les calories, écoutez vos sensations (goûts, textures, plaisir, faim, satiété), nourrissez-vous aussi des paroles de vos convives et d'amour (garantis sans calories!).

Besos todos!

PS : les plus avertis remarqueront que ce billet ressemble beaucoup à un autre posté l'année dernière à la même date. J'y ai apporté quelques nouveautés, mais je croule sous le travail, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop!

Thursday, 15 December 2016

Mes 10 mantras pour des fêtes sans excès (ou presque)



J-9 : le compte à rebours a commencé, plus que quelques fenêtres du calendrier de l’avent nous séparent de la période la plus orgiaque de l’année. Chapon farci, foie gras, saumon, marrons, bûche et chocolat de Noël sont au casting des repas traditionnels : une distribution savoureuse mais qui ne brille pas par sa légèreté.

Mais s’il n’est pas question de faire la fine bouche et de bouder son plaisir pour garder la ligne, pas question non plus de commencer 2017 en se sentant boudinée dans sa garde-robe (le mois de janvier est déjà assez déprimant comme ça).

Dans un élan de générosité, je vous livre ici mes 10 mantras pour des fêtes riches en plaisir, moins en calories.

1. Je n’arrive pas affamée sur les lieux

N’oubliez pas : en alimentation il ne vaut jamais « mieux prévenir que guérir ». Alors abstenez-vous de déjeuner d’un simple potage de légumes en prévision d’un repas gargantuesque : vous risquez d’arriver au bord de l’hypoglycémie le soir venu et de vous jeter sur les amuses gueules les plus gras (petits fours, toasts de foie gras et autres joyeusetés)
On déjeune donc solidement mais équilibré, vous connaissez le principe : privilégier les féculents à index glycémique bas (féculents complets et/ou al dente, légumes secs …) une protéine maigre, des légumes, un laitage voire un fruit. C’est ainsi sereinement que vous aborderez les hostilités.

2. Je reste stoïque devant l’apéro  

- Attention à l’excès de boissons alcoolisées… certes, mais s’il y a un moment dans l’année où il est permis de lever le coude, c’est bien celui-ci. Alors on essaye de se limiter au champagne et/ou au vin (sauf le vin blanc moelleux, très sucré) : déjà ça évite les mélanges et votre crâne vous remerciera le lendemain, et ensuite, ce sont les alcools les moins caloriques. On laisse donc les vins cuits, liqueurs, cocktails et autres vodka aux autres (la gueule de bois en prime).
- On ignore les amuse-gueules trop gras comme les biscuits apéritifs, les fruits oléagineux (amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou...), les charcuteries, les petits fours salés, les feuilletés, les canapés avec mayonnaise ou beurre, le tarama... qu’on troque contre les dips de crudités, les chiffonnades de jambon, les verrines, les olives, les crevettes ou les toasts d’œufs de poisson ou de saumon.

3. Pas d’interdit = pas de transgression = pas de culpabilité = moins d'excès

C'est une équation infaillible. Ne vous interdisez rien, autorisez-vous à goûter à tout. Tant que vous mangez avec appétit et envie, vous ne provoquez pas de frustration et serez donc plus facilement à même de vous arrêter, comblée et non frustrée. C'est ainsi qu'on fait le moins d'excès et c'est prouvé.
En revanche, servez-vous de petites portions de façon à ne pas devoir vous forcer à finir vos assiettes et éventuellement vexer vos hôtes.

4. Je mâche bien,  je mange lentement (et je parle beaucoup)

C’est essentiel, prenez le temps de bien mâcher vos aliments (profitez-en pour les savourer en pleine conscience) : d’une ça facilite la digestion, de deux, la mastication aide à envoyer le message de satiété au cerveau, ce qui permet de moins manger.
Posez votre fourchette entre chaque bouchée pour discuter avec tata Huguette et n’oubliez pas que le message de la satiété (estomac plein) met un quart d’heure à arriver au cerveau, laissez-lui donc le temps de se manifester!

5. J’évite de saucer avec du pain

Ça va sans dire (mais encore mieux en le disant), généralement, le repas est déjà suffisamment riche pour y ajouter du pain.

6. Je ne vide pas mon verre de vin trop vite (j’essaye au moins)

 Au risque que l'on vous resserve aussi vite. Pour cette raison, pensez à demander un verre à eau, et à alterner : un verre d’eau pour un verre de vin.

7. Je saute le fromage : 

A ce stade du repas, seuls les appétits féroces ont encore de la place ! Si vous sentez que ce n’est pas votre cas : déclinez le plateau, personne ne vous en tiendra rigueur. Sinon, contentez-vous d’une fine tranche, d’un fromage que vous pouvez de préférence manger sans pain.

8. J’accepte (pour une fois) de dépasser ma satiété 

A moins que vous n’ayez pas peur de conclure le repas avant la fin de l’entrée. Il y a des jours comme ça, ou les principes Zermatien n’ont pas leur place. Il est vraisemblable que vous mangiez plus que vous n’en avez besoin alors ne luttez pas. (Ne vous rendez pas malade quand même).

9. J’aide la maîtresse de maison (si ce n’est pas moi)

En vous levant régulièrement, remplir la carafe d’eau, ramener des assiettes vides, aller chercher le sel, bref, proposez vos services. Double intérêt : manger moins et brûler plus (et être ré-invité très souvent).
Si c'est vous qui recevez, ne tenez pas compte des 9 autres mantras : aucun risque de manger trop, vous n'aurez pas le temps!

10. Le lendemain j’attends d’avoir faim pour manger

Quitte à sauter le petit-dej, voire le déjeuner. Et mangez ce que votre corps vous réclame, à savoir souvent des légumes, de la soupe et de la badois.

Sur ce, je vous souhaite à tous de pétillantes, savoureuses, légères et joyeuses fêtes de fin d’année.


Besos todos