Thursday, 31 December 2015

4 repas de Noël : 1 auto-bilan





Et moi alors, qui vous parle à longueur de billet de comment bien manger, s’écouter, suivre son instinct et ses envies?
Comment je les ai gérés ces 4 repas de Noël moi ?
Parce qu’il ne faut pas se leurrer, je fais comme si tout était  simple et évident, mais que nenni : vous la connaissez l’histoire du cordonnier mal chaussé ? Bon, voilà, je ne suis pas trop mal chaussée, mais peut mieux faire.


Comme je vous le disais dans un précédant billet, j’ai la chance d’avoir un rapport plutôt sain à la nourriture : je n’ai jamais eu de crises de compulsions alimentaire, je ne mange pas émotionnel (pour combler un manque, une angoisse, une tristesse), ni par ennui. D’ailleurs je n’aime pas trop manger seule.

En revanche, je suis du genre gourmande (très), un peu hyperactive (manger lentement et prendre mon temps ne sont pas des choses spontanées), mais aussi bonne vivante et adorant partager (une bonne bouffe, un bon verre, une discussion animée …) (non, pas mon mec).
Par conséquent, dès que l’occasion se présente de bien manger en bonne compagnie … je perds souvent mes repères.

Les problèmes que je rencontre alors : je me retrouve dans une situation agréable, je retrouve des gens que j’apprécie, je me lance dans des discussions animées (ils sont durs mes problèmes hein?) … et je mange totalement machinalement. Sans même y penser (oui oui, c’est moi qui vous dit manger en « pleine conscience » je SAIS) : une petite tartine par ci, un petit four par-là, une jolie verrine encore et ainsi de suite.
Et puis il y a le mimétisme aussi : je discute avec Louisette qui prend un petit toast, paf, je prends un petit toast.  Marcel se joint à notre conversation et avale une poignée de cacahuète, paf les cacahuètes etc 

Bref, plus on est de fou … plus je mange ! Au début en tous cas.

Parce que j’ai beau avoir de l’appétit, mon estomac n’est pas rôdé aux repas plantureux tous les trois jours. C’est ainsi que le problème numéro 2 auquel je fais face la plupart du temps dans ce type d’occasion : la dinde (le chapon/le rôti/le tajine ou les gencives de porc, rayez la mention inutile) arrive, et je n’ai plus faim. Mais comme je suis gourmande et polie, je fais quand même un minimum honneur au plat principal.

Puis, si je n’ai ensuite généralement pas trop de mal à zapper le plateau de fromage, je dis rarement non à une part du dessert, quasiment quel qu’il soit (je vous ai dit que j’étais gourmande ?).
Et, alors que je jure que je n’ai plus la place pour avaler quoi que ce soit- arrivent les Ferrero rocher, truffes en chocolat, escargots de Lanvin et autres petites joyeusetés qui ne brillent pas par leur faible apport calorique.

Et c’est là que mon estomac défie toutes les lois de l’anatomie et de la physique quantique : je pense avoir une deuxième poche gastrique qui ne s’ouvre qu’au contact du sucre. Si si. 
Bref : alors que je suis persuadée de n’avoir absolument plus faim, car mon estomac a mitraillé mon cerveau de messages très clairs en la matière, et bien figurez-vous que ces diaboliques bouchées au chocolat me font de l’œil et convainquent mon estomac (et dans la foulée mon cerveau) (ou l’inverse ?) que finalement il me reste bien une petite place. Voire deux. Voilà voilà.

Et l’alcool je vous en parle ? Allez au point où j’en suis …

C’est à peu de choses près le même schéma : début de soirée, on trinque, on est content de se retrouver, tous, les verres se vident assez vite, au rythme des discussions animées et des amuses gueules avalés … et tandis que l’estomac alerte le cerveau que stop-point-trop-n’en-faut, l’alcoolémie va crescendo et donne les premiers signes de faiblesse. 

A ce moment-là, je comprends que pour finir la soirée dignement, il faut ralentir, ce que je fais sagement pendant que je mange sagement ma nano-portion de dinde (chapon/tajine/gencives de porc).
Puis les bouchées au chocolat arrivent, toutes pleines de phényléthylamine (dérivé de la sérotonine, hormone du bien-être), et avec elles l’envie de les accompagner dignement (m’est avis que le champagne se marie particulièrement bien au chocolat, non ?).

Et comme je ne conduis pas, et que je tiens plutôt bien l’alcool (jusqu’à ce que Morphée me mette le grappin dessus sans prévenir) : je termine allègrement la soirée la coupette à la main. Oui à ce stade, j’ai généralement complètement oublié mon adage « un verre d’eau pour un verre d’alcool ».
Fort heureusement, ce genre de soirée ne se répète pas trop souvent dans l’année, et c’est aussi bien pour cela que je ne m’auto-flagelle pas trop pour ces manquements à mes propres principes (dont l’un des principaux est justement de ne pas trop en avoir). 

Sur ce, je vous souhaite de bien profiter de votre soirée, de dire à dieu sans regret à cette fu**g année 2015 et bienvenue à 2016 pour laquelle tous les rêves sont permis.


Et surtout : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais J

Wednesday, 30 December 2015

10 bonnes résolutions minceur pour 2016



Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas fâchée que la ribambelle des repas de Noel s'achève. A l'ère des familles multi décomposées/recomposées, les périodes de fêtes ressemblent souvent à un marathon de repas gargantuesques. De mon côté j'ai eu droit au Noël en famille (côté mère et côté père), celui chez belle-maman, puis chez beau-papa, les copains, les collègues, les voisins ... j'ai beau être fan de foie gras et de bon vin, le mien (de foie) pleure et je ne rêve plus que d'un smoothie fenouil/persil/citron et de Badoit, mais ça ne sera probablement pas demain soir.


Dans précisément 36 heures, l'année 2016 verra le jour et avec elle nos habituelles kyrielles de bonnes résolutions, plus ou moins réalistes et réalisables.
Côté minceur, j'en ai dix sous le coude, simples et de bon sens : en les suivant tout au long de l'année, elles vous permettront de retrouver (ou de garder) votre poids de forme sans vous embarrasser avec des règles, des comptages de calories ou des calculs savants. Merci qui?


1. J’attends d’avoir faim pour manger : ça parait évident, mais en pratique, nous mangeons rarement par faim et souvent par réflexe, habitude, horaires ou ennuie. Or, attendre d’avoir faim pour manger est primordial : vous prendrez bien plus de plaisir à manger et vous serez davantage réceptif aux signaux du rassasiement.

2. Je mange lentement et je mâche bien : Manger rapidement, c’est avaler de l’air, mâcher insuffisamment, et perturber le message de la satiété (estomac plein) envoyé au cerveau. Prenez donc votre temps, mangez doucement, tous les sens en éveil, appréciez les goûts, les textures et les odeurs ! La plénitude et la satiété arriveront naturellement plus vite.

3. J’arrête de manger quand je n’ai plus faim : là encore, ça semble basique mais rares sont les personnes qui savent le faire. Nous avons tendance à manger au-delà de la faim, par plaisir, envie, contrainte (finis ton assiette !) ou par automatisme.
En arrêtant de manger quand vous n’avez plus faim, vous épargnerez les calories « inutiles » à votre organisme, qui sait parfaitement apprécier vos besoins en vous envoyant aux bons moments les signaux de « faim » et de « satiété ».

4. Je privilégie les aliments à Index Glycémique bas : à savoir ceux qui provoquent le moins d’élévation de la glycémie (taux de sucre dans le sang), à l’origine de la sécrétion d’Insuline (hormone hypoglycémiante) qui est également une hormone favorisant le stockage des graisses. Pour cela : choisissez de préférence des aliments complets et peu affinés (pain complet, au son, aux céréales, riz complet, pâtes complètes, légumes secs…).

5. Je mange des légumes à chaque repas : qu’ils soient crus, cuits, en potage ou en purée.
Ils vous apportent des vitamines, des minéraux et du volume pour une valeur énergétique négligeable. Ils permettent ainsi de réduire la densité calorique de votre repas (nombre de calories par rapport à un volume). Par ailleurs, les fibres qu’ils contiennent, en formant un filet autour du bol alimentaire, permettent de limiter l’absorption des sucres et des graisses du repas.

6. Je fais une vraie pause repas et ne mange qu’en … mangeant : exit les plateaux télé, les repas devant l’ordinateur, en lisant le journal ou les sandwiches engloutis en cavalant entre deux rendez-vous. Vous avez faim ? Prenez le temps de faire une vraie pause repas, installez-vous confortablement, mangez dans une assiette avec des couverts et non pas à même une gamelle ou un plat individuel en carton même si vous êtes seul. Si vous mangez en faisant autre chose, votre cerveau assimilera moins bien la « pause repas », vous risquez d’être frustrée et de ressentir de nouveau la faim (ou tout du moins, l’envie de manger) rapidement.

7. Je ne diabolise aucun aliment : non le pain ne fait pas grossir, le chocolat n’est pas votre ennemi public numéro 1, le fromage n’est pas à proscrire pour rentrer dans du 38, les bonbons ne sont pas des aberrations nutritionnelles … aussi riches en calories et pauvres en qualités nutritives soient-ils, aucun aliment (si tant est que vous l’aimiez bien sûr) n’est à bannir de votre alimentation, ce serait le meilleur moyen pour le rendre attractif et vous faire rentrer dans le cercle sans fin des frustrations/compulsions. Réconciliez-vous avez les aliments plaisirs : ils redescendront de leur piédestal et deviendront moins obsédants.

8. J’essaye d’avoir un poisson gras par semaine au menu : saumon, hareng, maquereaux, sardines, truites… Ces poissons sont des mines d’acides gras cardio-protecteurs et d’oméga. Parce que faire attention à sa ligne oui, mais pas au détriment de sa peau et de son capital jeunesse, souvent altéré par la restriction calorique et lipidique !

9. Je me fais de belles assiettes : Manger doit être un plaisir et pas une punition ! Prenez le temps de vous préparer de jolies assiettes, colorées et attrayantes. Manger « beau » sera toujours meilleur que manger mal présenté ou à même une barquette en carton. Les restaurateurs de cuisine nouvelle l’ont bien compris !

10. J’use et abuse des herbes fraîches, épices et aromates : là encore, le but est de se faire plaisir en variant les goûts et les saveurs. Mais le gras étant un exhausteur de goût, le réduire pour alléger nos plats a tendance à les rendre fade. Pour ne pas tomber dans ce piège, il faut combler le manque de gras par d’autres saveurs peu caloriques comme les herbes (coriandre, basilic, persil, ciboulette), les épices (curry, cannelle, gingembre, paprika) et les aromates (ail, badiane, anis..).

Et je vous souhaite à tous un excellent réveillon de la saint Sylvestre et surtout une douce et heureuse année 2016!

cadeau du noël number 3 (entre copains)


Schizandra...l'adaptogène parfait

Schizandrae chinensis, Wu Wei Zi, cette petite baie provenant d’une liane est une star depuis très longtemps en Chine, Corée, Japon et Russie. 
Connue sous le nom de « baie aux 5 saveurs » lorsque sèche, dans la médecine chinoise, le Schizandra combineraient l’aigre, le sucré, le salé, le piquant et l’amer. C’est dire son importance et sa valeur, puisque cela en fait une baie complète, capable ainsi de rééquilibrer profondément l’organisme.
Le Schizandra est également connu comme un merveilleux adaptogène, c’est à dire capable de renforcer la capacité du corps à faire face à toutes les sources de stress. Il est à noter que les plantes adaptogènes bien qu’apportant de l’énergie n’entrainent jamais d’excitation, elles nous permettent en revanche de retrouver notre zone d’équilibre. Vous êtes trop énervé…vous retrouverez la sérénité, vous êtes trop « mou » vous retrouverez votre vitalité naturel. Le Schizandra rempli véritablement ce prodigieux rôle de retour à l’équilibre.
Traditionnellement utilisé dans le passé comme « cadeau de noce » aux jeunes mariés pour leur donner toute la vigueur nécessaire pour passer une bonne nuit…en tant que tonique sexuelle, la baie de Schizandra était également conseillé pour préserver la jeunesse et donc agir sur l’effet du temps
En 1984, le chercheur H.Hikino, japonais étudia les 22 molécules de lignages présentes dans la baie et montra que celles-ci agissent activement sur les toxines du foie et protégeaient celui-ci, faisant du Schizandra un hépatoprotecteur très efficace.
Enfin, le schizandra est utilisé pour renforcer et protéger les poumons et les bronches.

Magnésium et Vitamines B

Zen contient du Magnésium Marin et des Vitamines B car lorsque nous sommes stressé, angoissé et nerveux, nous consommons de grandes quantité de ces substances. Malheureusement comme vous le savez, l’alimentation n’apporte pas de grosses quantités de ces précieuses substances et lorsque l’on est stressé nous avons encore plus tendance à consommer des aliments « plaisir », gras et sucrés et donc particulièrement pauvres en magnésium et vitamines B. Si nous souhaitons retrouver rapidement le calme et la sérénité, mais aussi un sommeil profond et réparateur, nous devons apporter simultanément du Magnésium et des Vitamines B avec des plantes apaisantes et relaxantes et profiter de ce mieux être pour revoir notre nutrition et agir sur la source du stress. L’ajout du Green Angel est un énorme plus.
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Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain.

Escholtzia...Bien dormir

L’Escholtzia est plus connu sous le nom de Pavot de Californie.
L’Escholtzia est un remède traditionnel amérindien, utilisé pour ses propriétés analgésiques : cette plante soulageait la population des maux de tête et des douleurs dentaires
L’Escholtzia est très réputé et utilisé pour favoriser l’arrivée d’un sommeil profond et réparateur.
Si l’endormissement est difficile, alors l’Escholtzia sera votre meilleur amie.
Tout comme la Valériane et la Passiflore, le Pavot de Californie est aussi l’amie des personnes recherchant le calme et la paix intérieure. Si vous vous sentez nerveux et anxieux alors l’Escholtzia peut rendre votre vie plus agréable et si vous avez des palpitations en raison de ce stress et de ces angoisses, alors l’Escholtzia pourra par conséquence les apaiser.
Antispasmodique : l’Escholtzia apaise les douleurs, les coliques, les irritations intestinales, les crampes ou les maux de vésicule qui accompagnent les troubles du sommeil.
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Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain.

Valériane...Soyons Zen

La racine de Valériane est un grand classique de la phytothérapie du stress.
Déjà Hippocrate dans la Grèce antique conseillait la Valériane pour favoriser le sommeil et redonner un sommeil profond et réparateur. Puis les Romains prescrivaient la Valériane pour combattre les palpitations et l’arythmie. En Allemagne, vers le moyen âge, Hildegarde de Bingen, herboriste réputée conseillait la Valériane pour retrouver la paix de l’esprit et un sommeil profond. Les Amérindiens aussi utilisaient la Valériane pour apaiser les convulsions épileptiques et guérir des blessures.
Même durant la grande guerre de 14/18, la Valériane fut largement consommé en Europe pour apaiser les esprits face aux bombardement et aux angoissent de la mort…
Actuellement, dans la plupart des pays la Valériane est toujours grandement utilisée, essentiellement pour favoriser le retour à la paix intérieure et à l’arrivée d’un profond sommeil réparateur.
La Valériane est riche en composés, plus de 150, et comme pour la Passiflore, c’est visiblement la synergie de ces substances qui agit pour apporter ce calme. Traditionnellement la Valériane est associé à d’autres plantes relaxantes, car les stress, l’insomnie, l’angoisse, ont des origines diverses, donc une action « large » est logiquement plus efficace.
Enfin la Valériane semble positivement agir sur les douleurs musculaires, les névralgies et les spasmes.
La tension artérielle due au stress semble répondre favorablement aux  composés de la racine de Valériane.
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Passiflore & Maracuja...soyons Zen

Zen regroupe La Passiflore et Le Maracuja, deux variétés de Fruit de la Passion…Rien que la connexion avec les îles nous fait rêver et nous apporte la paix dont  nous avons besoin.
Passiflore et Maracuja sont des grands classiques de la phytothérapie pour ceux qui souhaitent retrouver naturellement, efficacement et sans ressentir de dépendance, le calme et la sérénité.
Ces ingrédients agissent directement sur le stress et l’anxiété apportant un profond sentiment de tranquillité et de paix intérieure. Ils sont bénéfiques lorsque l’on cherche à se libérer de différentes drogues (cigarette et autres…), en diminuant les symptômes psychologiques du sevrage.
Ce sont également des plantes qui sont efficace pour apaiser l’esprit avant un examen, un rendez-vous important…un esprit plus clame et plus clair donnera toujours de meilleurs résultats le jour J, car le stress fait perdre nos moyens, notre mémoire, embrouille nos pensées et nous empêche de parler calmement et magnétiquement. Le succès peut passer par le Passiflore et le Maracuja.
Le Maracuja selon certaines expériences peut avoir également des effets bénéfiques sur les personnes souffrant d’asthme (toux, brièveté du souffle, sifflement de la respiration)…
Lorsque l’esprit est apaisé, l’endormissement peut se produire aussi plus rapidement et le sommeil peut devenir plus profond et donc plus réparateur.
Utilisé depuis très longtemps et bien connu des scientifiques, il semble que les effets bénéfiques viennent de la synergie des différentes molécules et non d’une molécule en particulier.

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Propolis Immunité

Les abeilles prélèvent naturellement de la résine sur les bourgeons et les écorces de peupliers et de conifères. Elles réalisent cette propolis pour tapisser la ruche en vue de la protéger des microbes et des champignons. En grec ancien, propolis veut dire « en devant de la cité », car la propolis est utilisée à l’entrée de la ruche afin de créer une zone qui protège le reste de l’habitat.
Selon son origine, la propolis peut avoir différentes couleurs. Bien que son parfum soit agréable, son goût est âcre et parfois amère.
Déjà en Egypte ces propriétés étaient utilisées pour assurer l’embaumement. Aristote la conseillait également en Grèce pour les affections de la peau, plaies et suppurations.
Les flavonoïdes présents dans la Propolis lui confèrent une action globale sur l’immunité (antiseptique et antibactérienne), et également une action anti-oxydante.
La Propolis est très utilisée de nos jours pour ses actions sur l’immunité, tant en interne qu’en externe.
Elle est fortement conseillée de nos jours pour les baisses d’immunité, les infections respiratoires, les otites (accompagnée du zinc), l’asthme, contre les bactéries et les champignons et lors des périodes froides et humides pour renforcer l’énergie vitale et l’immunité.
La Propolis est un grand classique qui a fait ses preuves.
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecins. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain.
Mix Immunité contient également de l’Ail et du Zinc. L’ail est connu entre autre pour renforcer l’immunité, agir contre les bactéries et les champignons mais aussi, pour la prévention des troubles cardio-vasculaires.  Le zinc est un minéral majeur pour la santé de l’organisme qui intervient dans de très nombreuses réactions chimiques vitales. Le zinc est reconnu pour agir positivement sur l’immunité.

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Lapacho Immunité

Le Lapacho est un très grand arbre, sacré pour les Incas. Il pousse naturellement entre le Mexique et l’Argentine, régions tropicales et subtropicales.
Ses autres noms sont Pau d’arco et Ipe roxo. Son nom Pau d’arco vient du fait qu’il était traditionnellement utilisé pour confectionner des arcs.
L’utilisation du bois interne est connue de longue date pour ses propriétés bénéfiques sur la santé : les anciennes civilisations (du temps de l’invasion espagnole) s’en servaient surtout comme anti infectieux et comme antidote aux morsures de serpents ou d’insectes et contre les douleurs.
Les brésiliens en font toujours un important usage pour aider le corps à guérir et à rester en santé. L’utilisation très populaire est celle pour combattre diverses infections comme les gastro-entérites, les infections des voies respiratoires, les infections cutanées, les cystites et les vaginites.
Le Lapacho est très réputé pour tout ce qui touche à notre immunité: il est ainsi utilisé comme antifongique, antibactérien, antiparasitaire.
Le Lapacho agit également très favorablement sur le sang en le régénérant et en l’oxygénant. Il favorise aussi l’élimination des toxines de la lymphe.
Enfin, la tradition l’utilise aussi pour diminuer les douleurs articulaires.
Actuellement des recherches sont menées sur les cancers.
Comme toute plante renforçant l’immunité elle est déconseillée en cas de maladie auto-immune et de greffe.

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Echinacéa Immunité

Traditionnellement, l’Echinacéa était utilisée par les Indiens d’Amérique pour toute une série de problèmes, comme les infections respiratoires, les maux de dents et les morsures de serpents.
Très tôp, dès les années 1800, les européens adoptent l’usage de l’Echinacéa pour soutenir et renforcer l’immunité.
Dès 1938, les allemands commencent l’étude de l’Echinacéa qui deviendra très vite une plante extrêmement populaire par son action sur les infections respiratoires et les baisses d’immunité. C’est cette popularité qui entrainera sa culture en Europe.
Depuis quelques années, en raison de la résistance des micro organismes (bactéries) face aux antibiotiques, l’Echinacéa est devenue très prisée, notamment en Amérique du Nord.
L’Echinacéa est aussi une plante qui renforce l’énergie vitale et globale de l’individu. On peut donc prendre de l’Echinacéa lors des changements de saison lorsque le corps s’affaiblit en cherchant à s’adapter aux changements climatiques. Pour Hippocrate, les changements de saison étaient considérés comme des périodes délicates et à risque pour l’organisme.
Il semble que l’Echinacéa puisse agir favorablement sur l’élimination des toxines du foie, des poumons et des reins.
Comme pour l’Astragale, l’Echinacéa agit directement sur les globules blancs et leur capacité à détruire l’intrus.
La Commission E allemande reconnaît l’usage de l’Echinacéa comme traitement d’appoint des infections des voies respiratoires (rhume, laryngite, sinusite, etc) et des voies urinaires. Ces indications sont, dans l’ensemble, également confirmées par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy). L’ESCOP reconnaît aussi l’usage de l’Echinacéa pour prévenir le rhume
L’Echinacéa est très souvent associée pour une action globale plus puissante, à d’autres substances comme l’Ail, la Propolis, etc
Comme toute plante renforçant l’immunité elle est déconseillée en cas de maladie auto-immune et de greffe. Cependant, certain experts ne sont pas d’accord avec cela : voir ici la fiche de passeport santé

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Les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées (ou composées, famille de la marguerite) sont susceptibles de souffrir d’allergie à l’Echinacéa.
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Asrtagale Immunité

Appelée également Astragalus et Huang qi en Chine, on utilise depuis des centaines d’années sa racine séchée.
L’Astragale est une plante majeure de la médecine Chinoise MTC. L’Astragale est une plante tonique pour soutenir les malades et les convalescents. Pour la MTC, l’Astragale par son action sur le qi, génère une protection contre les agressions extérieures comme le ferait un bouclier. En thérapie énergétique, on dirait que l’Astragale renforce le qi (l’énergie) et amplifie ainsi le champ d’énergie du corps, qui le protège alors des agressions extérieures, un rempart, une armure, des agressions extérieures.
L’Astragale fait partie de la famille des plantes « adaptogènes »,  terme proposé par le chercheur Russe Nicolaï Lazarev en 1947. Adaptogène  veut dire que la plante a le pouvoir de soutenir l’organisme pour que celui-ci puisse faire face aux changements, aux excès (température, stress, travail, émotion, vent, humidité…)
L’Astragale semble également soutenir la production de cellules souches dans la moelle osseuse et le tissu lymphatique. C’est aussi une plante reconnue pour son action anti-âge et active contre l’inflammation.
L’Astragale est particulièrement indiquée dans les affections respiratoires microbiennes ou virales.
L’Astragale est connue pour renforcer et stimuler le fonctionnement naturel du système immunitaire.
La MTC l’utilise dans les cas de grippe, de rhume, de bronchite chronique, d’immunité faible.
Elle est particulièrement conseillée aux personnes âgées et épuisées afin de renforcer l’énergie Yang, l’énergie globale et l’immunité.
L’Astragale est aussi connue pour être un tonique cardiaque.
En renforçant l’immunité, l’Astragale est bénéfique pour éviter les maladies opportunistes lorsque le système immunitaire de la personne est affaiblie par une chimiothérapie.  » Immune system effects of echinacea, ginseng, and astragalus: a review. Block KI, Mead MN. Integr Cancer Ther. 2003 Sep ;2(3) :247-67. Review. »

Comme toute plante renforçant l’immunité elle est déconseillée en cas de maladie auto-immune et de greffe.

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Thursday, 24 December 2015

Repas de Noël : les matchs caloriques



Ça y est, le 24 tant attendu (ou redouté) est là, le coup d'envoi des repas festifs est bientôt donné, et si mon mot d'ordre est toujours le même (écoutez-vous : vous êtes votre meilleur régulateur de calories) il peut aussi être intéressant de savoir faire les choix les plus judicieux. 

C'est parti!

Feuilletés VS toasts 

Winner : Toasts

Les petits fours à base de pâte feuilletés sont systématiquement les plus gras, quel que soit leur garniture. La pâte feuilletée contient la moitié de son poids en beurre : de quoi battre à plate couture le plus riche des toasts !
Mes suggestions : toasts beurre persillé/crevette, toast tartinade de crabe (miettes de crabe, citron, petit suisse ou fromage frais, ciboulette et échalotes), toast magret de canard fumé/tomate séchée …

Huîtres VS crevettes 

Winner : huîtres

Huîtres et crevettes, même combat (à peu de choses près) : 40 calories aux 100g pour les premières, 70 pour les secondes, tout ça avec pléthore de minéraux, des protéines de parfaite qualité et une quasi absence de lipides.
Mais (oui il y a un mais) : ces fruits de mer sont rarement consommés seuls, ainsi, les huîtres sont souvent accompagnée de pain de seigle beurré, et les crevettes de mayonnaise.
Pas de panique, si vous avez la main légère sur le beurre et la mayo, nos comparses restent des entrées légères à mettre à l’honneur aux menus de cette fin d’année.

Toasts foie gras VS toasts de Saumon 

Winner : les toast de saumon

Le foie gras est … gras (comme son nom l’indique) : 500 calories au compteur, avec la moitié de son poids en graisse. Il est en première loge du banc des accusés à la prise de poids des fêtes ! La bonne nouvelle : c’est du BON gras, celui qui ne bouche pas les artères et ne fait pas grimper le cholestérol en flèche. Les graisses des volailles sont riches en acides gras mono-instaturés, au même titre que l’huile d’olive. Pas question donc de bouder le foie gras, mais on essaye de se limiter à un ou deux petits toasts, à savourer lentement.
Le saumon quant à lui, n’affiche « que » 190 calories aux 100g et 10g de lipides (cardio-protecteurs aussi !). Attention à la crème fraîche qui vient alourdir la note calorique, avec des graisses saturées cette fois.
Ma suggestion : une tartinade de saumon (émincé), petit-suisse, ciboulette et citron.  Elle fait l’unanimité et compile légèreté et festivité !

Toasts tarama VS toasts œufs de Lump 

Winner : toasts œufs de poisson

Les œufs de poisson (saumon, lump ou caviar pour les plus chanceux) apportent en moyenne 220 calories au 100g et 16g de lipides. Le tarama quant à lui est préparé à partir d’œufs de poisson additionnés de crème et d’huile … il affiche donc 540 calories aux 100g et 54 g de lipides ! (C’est un peu le foie gras de la mer en somme).
On préfère donc les toasts d’œufs de saumon, légèrement citronnés.

Escargots ails/persils VS bulots aïoli 

Winner : bulots aïoli

350 calories pour 100 g d’escargots (enfin, devrais-je dire, pour le beurre persillé qui les garnit) contre 90 calories pour 100g de bulot … et 700 calories/100g d’aïoli ! Alors à moins de manger de l'aïoli aux bulots (une à deux cuillères à soupe d'aïoli sont amplement suffisantes), le bulot ressort gagnant ! 

Dinde farcie VS Chapon farci

Winner : Dinde farcie

Le chapon est sensiblement plus gras et calorique que la Dinde (250 calories contre 170 pour la Dinde) … mais aussi plus savoureux ! Inutile de les diaboliser : on les mange avec plaisir et appétit, en prenant son temps, et si on peut, on laisse de côté la peau (riche en graisses).

Gratin dauphinois VS marrons

Ex-aequo

Le gratin dauphinois traditionnel est plus riche en graisses quand les marrons sont, eux, plus riches en sucre : match nul donc !  Avec 130 calories en moyenne aux 100g.
L’idéal est de partager son assiette : une petite part de marrons ou de gratin, et une petite part de poêlée de légumes, champignons ou salade verte.

Roquefort VS chèvre frais

Winner : chèvre frais

Le plateau de fromage arrive et vous ne pouvez l’ignorer ?
On préfère un fromage frais (plus riche en eau, moins en graisses), et les chèvres frais sont les meilleurs (240 calories, 19 g de lipides). Le roquefort est plus riche, avec ses 370 calories aux 100g et 30g de lipides.

Bûche pâtissière VS bûche glacée

Winner : bûche glacée

La bûche pâtissière est généralement garnie de crème au beurre (gouffre calorique) et flirte avec les 350 calories aux 100g, quand la buche glacée n’en apporte que 200 en moyenne.
Le mieux : la buche sorbet (framboise, passion, mangue …), fraîche et légère pour finir le repas agréablement et diététiquement (130 calories aux 100g seulement).

Clémentine VS litchis

Winner : clémentines

45 calories aux 100g pour les clémentines, 65 pour les litchis (légèrement plus sucrés), une différence anecdotique pour une fin de repas de fêtes. Les deux sont riches en vitamines et minéraux, on y va donc sans modération !

Truffe en chocolat VS marron glacé

Winner : Marron glacé
350 calories aux 100g pour les truffes en chocolat (et autres bouchées chocolatées) contre 250 pour les marrons glacés : si l’on doit craquer sur l’un ou l’autre, on préfère donc le marron glacé !

Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année à tous, et n'oubliez pas le principal : faites-vous plaisir, ne comptez pas (trop) les calories, écoutez vos sensations (goûts, textures, plaisir, faim, satiété), nourrissez-vous aussi des paroles de vos convives et d'amour (garantis sans calories!).

ps : Un grand merci à Julia de Télématin, qui a parlé des Frites Vertes hier dans sa chronique!



Tuesday, 15 December 2015

10 conseils pour limiter les excès des repas de fêtes




Les fêtes de fin d’années sont imminentes, et avec elles leur cortège de plats traditionnels qui ne brillent pas par leur légèreté : dinde farcie, foie gras, saumon, marrons, bûches et chocolats de Noël au programme … Pas question de faire la fine bouche et de bouder son plaisir pour garder la ligne, mais pas question non plus de commencer 2016 en se sentant boudinée dans sa garde-robe !

Mes 10 conseils pour des fêtes riches en plaisir, moins en calories


1. L’erreur à ne pas faire : manger trop léger toute la journée pour anticiper les excès du soir.

Mieux vaut prévenir que guérir est un adage qui s’applique à beaucoup de domaines, mais pas à l’alimentation.
Alors abstenez-vous de déjeuner d’un simple potage de légumes en prévision d’un repas gargantuesque : vous risquez d’arriver au bord de l’hypoglycémie le soir venu et de vous jeter sur les amuses gueules les plus gras (petits fours, toasts de foie gras et autres joyeusetés). 

On déjeune donc solidement mais équilibré, en privilégiant les féculents à index glycémique bas (féculents complets et/ou al dente, légumes secs …) une protéine maigre, des légumes, un laitage voire un fruit. Ainsi, c’est sereinement que l’on abordera les hostilités, et on pourra même se payer le luxe de snober l’apéro pour attaquer le repas avec l’appétit ouvert et les papilles en effervescence !

2. A l’apéritif, grignotez léger !

- Attention à l’excès de boissons alcoolisées… certes, mais s’il y a un moment dans l’année où il est permis de lever le coude, c’est bien celui-ci. Alors on essaye de se limiter au champagne et/ou au vin (sauf le vin blanc moelleux, très sucré) : déjà ça évite les mélanges et votre crâne vous remerciera le lendemain, et ensuite, ce sont les alcools les moins caloriques. On essaye donc de laisser les vins cuits, liqueurs, cocktails et autres vodka à Tonton Nico.

Attention au piège des boissons sucrées. Les sodas et les jus de fruits apportent beaucoup de calories sous forme de sucres simples (saccharose et fructose), qui font grimper en flèche la glycémie et provoquent la libération massive d’insuline (l’hormone de stockage des graisses). 

- On ignore les amuse-gueules trop gras comme les biscuits apéritifs, les fruits oléagineux (amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou...), les charcuteries, les petits fours salés, les feuilletés, les canapés avec mayonnaise ou beurre, le tarama...

S’il y a, préférez les dips de crudités, les chiffonnades de jambon, les verrines, les olives, les crevettes ou les toasts d’œufs de poisson ou de saumon.

3. Pas d’interdit, pas de culpabilité

Ne vous interdisez rien, autorisez-vous à goûter à tout. Tant que vous mangez avec appétit et envie, vous ne provoquez pas de frustration et serez donc plus facilement à même de vous arrêter, comblée, quand les signaux de la satiété se manifesteront. 

En revanche, servez-vous de petites portions de façon à ne pas devoir vous forcer à finir vos assiettes et éventuellement vexer vos hôtes.

4. Mâchez bien et mangez lentement

C’est essentiel, prenez le temps de bien mâcher vos aliments(profitez-en pour les savourer en pleine conscience) : d’une ça facilite la digestion, de deux, la mastication aide à envoyer le message de satiété au cerveau, ce qui permet de moins manger.

Posez votre fourchette entre chaque bouchée et n’oubliez pas que le message de la satiété (estomac plein) met un quart d’heure à arriver au cerveau, laissez-lui donc le temps de se manifester!

5. Évitez de saucer avec du pain : ça va sans dire (mais encore mieux en le disant), généralement, le repas est déjà suffisamment riche pour y ajouter du pain. 

6. Prenez soin de ne pas vider votre verre de vin trop vite, au risque que l'on vous resserve aussi vite. Pour cette raison, pensez à demander un verre à eau, et à alterner : un verre d’eau pour un verre de vin.

7. En entrée

Si vous faites le menu, ou si vous avez le choix :

Limitez les entrées grasses : foie gras, tartes salées, entrée en pâte type vol au vent, ... ainsi que les sauce type mayonnaise ou aïoli et si il y en a.

Préférez :
- les entrées de fruits de mer et crustacés, très prisées pendant les fêtes : huîtres, coques, crevettes, langoustines …
- une entrée à base de poisson : frais en salade ou cru en tartare, fumé, en terrine, en 
carpaccio …,
- les salades de crudités variées et améliorées (pamplemousse/crevettes/mâche, roquette …)

8. Le plat et son accompagnement

Traditionnellement, les fêtes sont l’occasion de partager les volailles farcies (dinde, chapon …), mais aussi les gibiers (faisan, biche, chevreuil …).
Pour les premiers : certes, la farce et la sauce enrichissent quelque peu ces volailles plutôt maigres à la base, mais pas de quoi affoler le compteur calorique pour autant. 

Quant aux gibiers, ce sont des volailles naturellement très maigres, donc on n’hésite pas !

Mais si la volaille est souvent à l’honneur, il y a aussi le clan « mer », avec les Saint-Jacques, turbots, soles, homard et autres langoustes : souvent plus légers, car présentés en quantité moindre et cuisinés plus finement, c’est bien sûr l’alternative idéale pour un repas gourmand mais léger.

En accompagnement, parmi ce que l’on retrouve fréquemment pendant les fêtes:

Limitez : les gratins dauphinois, les pommes dauphines, les pommes sautées, les risottos riches en graisses : ils risquent de vous rassasier rapidement ne vous laissant plus de place pour le dessert.
Préférez : les poêlées de légumes festives (asperges, champignons sauvages, haricots verts en fagots…), les mousselines de légumes, les pommes de terres en robe des champs ou encore des crumbles de légumes (courgettes, cardon …).

9. Sautez le fromage : à ce stade du repas, seuls les appétits féroces ont encore de la place ! Si vous sentez que ce n’est pas votre cas : déclinez le plateau, personne ne vous en tiendra rigueur. Sinon, contentez-vous d’une fine tranche, d’un fromage que vous pouvez de préférence manger sans pain.

10. En dessert

Attention à la bûche traditionnelle faite avec de la crème au beurre : gouffre calorique !
Préférez-lui : une bûche glacée, beaucoup moins riche et encore mieux : la version sorbet (mangues, fruits exotiques, litchis …) plutôt que crème glacée.

Enfin, attention aux truffes et autres chocolats de Noël souvent proposés à la fin du repas, avec le café.
Préférez leurs quelques fruits de saison : litchis, clémentines, qui viendront agréablement ponctuer ce repas festif !








Monday, 7 December 2015

Perdre du poids en urgence avant les fêtes : la fausse bonne idée




A quelques semaines des fêtes, je suis chaque année sous le coup d’une déferlante de demandes de perte de poids rapide (pour rentrer dans la robe à sequin) avec comme date butoir, grosso modo le 24 décembre 20h (à quelques minutes près).

Et tous les ans j’essaye tant bien que mal de dissuader mes patients, que non, se mettre au régime sans sucre ni gras à 3 semaines de la dinde farcie/foie gras/bûche de noël n’est vraiment pas le choix le plus judicieux.

Je me heurte malheureusement souvent à l’incompréhension, car la personne qui souhaite perdre du poids rapidement a toujours ses raisons que la raison ignore.

Alors pourquoi je le déconseille ?

Tout simplement parce que notre organisme, comme je ne cesse de le répéter, est particulièrement intelligent, et de la même façon qu’il sait nous envoyer les bons signaux (faim, satiété, envies particulières) pour qu’on lui fournisse la bonne dose de carburant dont il a besoin, il sait aussi adapter ses dépenses aux restrictions qu’on lui inflige trop brutalement ou trop longtemps.
Ainsi, coupez-lui les vivres pendant plusieurs jours : certes, il va devoir piocher dans ses réserves et vous perdrez du poids, mais parallèlement au bout de quelques jours/semaines, il adaptera progressivement ses dépenses à ce que vous lui fournissez en termes de calories (à savoir trop peu).

Concrètement, une femme qui brûle en moyenne 2000 calories par jour, qui se met au régime-rapide-spécial-robe-de-la-saint-sylvestre (à 1200 calories par jour), au bout de 3 semaines ne brulera spontanément plus que 1400 (dans le meilleur des cas), juste à point pour entamer le repas de Noël et ses 2000 calories de sucre/gras. 

Inutile d’avoir fait maths sup' pour comprendre que l’organisme affamé va se jeter sur ce repas gargantuesque et en stocker une grande partie. Sans compter qu'entre le Noël chez soi, celui chez les beaux-parents, celui entre copains et celui du bureau … et rebelote pour le 31 : on frôle la semaine entière de repas riches et arrosés, qui auraient été bien moins lourds de conséquence sans régime pré-fêtes.

Alors perdre 3 kilos entre le 1er et le 24 décembre (principe du calendrier de l'avent inversé) pour en reprendre 4 entre noël et le 31, puis se remettre au régime dès le 1er, avec les bonnes résolutions de la nouvelle année, est-ce bien sérieux ? 
N’oubliez pas que tant va le régime yoyo qu’à la fin il se brise !





Wednesday, 2 December 2015

Le sport fait-il maigrir ?



C’est, semble t’il la question à la mode, les articles fleurissent sur le sujet et leur conclusion est bien souvent que non, le sport ne ferait pas maigrir.

Pour apporter mon grain de sable à l’édifice, je me lance donc dans ma propre analyse de cette question (presque) existentielle.

Pour moi, il est impossible d'affirmer que le sport fait maigrir de la même façon qu'il est impossible d'affirmer que le pain fait grossir. Ce sont des raccourcis, certes tentant, mais que l’on ne peut pas prendre si l’on veut rester rigoureux. 

Le sport (et le pain, pour suivre mon parallèle), sont des micro facteurs dans le phénomène de prise/perte de poids, qui ne peuvent être isolés du contexte : reste de l’alimentation, besoins propre à chacun, dépenses, métabolisme.

Ainsi, de même qu’il n'est pas possible d’affirmer, comme je l'entends souvent, que le pain fait grossir (ou d’affirmer le contraire), puisqu’on peut manger du pain sans prendre de poids si tant est que l’on respecte nos besoins caloriques, ou manger du pain et prendre du poids si nos besoins sont dépassés, il est aussi délicat d’affirmer que le sport fait (ou ne fait pas) maigrir.

Prenons l’exemple d’une femme lambda dont le poids est stable (ce détail est important car si son poids est stable, on peut en déduire que ses apports caloriques sont égaux à ses dépenses), qui souhaite perdre un peu de poids sans diminuer son apport calorique et qui préfère miser sur une activité physique régulière. Mathématiquement, si cette femme arrive réellement à faire du sport de façon régulière sans augmenter son apport calorique : elle va finir par perdre du poids car ses dépenses deviennent supérieures à ses apports.

Mais c’est là que ça se complique, car cet exemple est purement théorique. En pratique, cette femme lambda, qui va se mettre à faire du sport et donc brûler d’avantage de calories, va parallèlement avoir plus faim qu’avant sa pratique sportive régulière. 
(Rappelez-vous que l’organisme est une machine parfaitement huilée, qui nous envoie les signaux de la faim dès lors que nos dépenses caloriques sont supérieures à nos apports.)

Par conséquent, cette femme lambda, risque sans s’en rendre compte, de manger d’avantage de calories en se mettant au sport, annulant par conséquent son effet « amaigrissant ».

Donc, toujours en pratique, on peut en arriver à la conclusion que, perdre du poids en faisant du sport est possible si toutefois on est capable de ne pas augmenter ses apports calorique, et donc potentiellement de rester sur sa faim.

Il y a dans un second temps, l’effet du sport sur la masse musculaire, qui logiquement augmente un peu lorsqu’on passe de sédentaire à sportif régulier.
L’augmentation de la masse musculaire n’a rien à voir avec une éventuelle diminution de la masse grasse : on prend du muscle en pratiquant un certain type de sport (sollicitations répétitives et intenses d’un groupe musculaire) et on perd de la masse grasse en pratiquant un autre type de sport (cardio, à partir d’un certain laps de temps l’organisme commence à puiser dans les réserves de graisses).

Ainsi, une personne qui ne pratique que des sports qui augmentent la masse musculaires, va prendre du poids en muscles sans nécessairement perdre de la masse grasse. Elle risque donc de prendre du poids sur la balance (ce qui ne veut pas dire qu'elle grossi, puisque grossir signifie prendre de la masse grasse).

La deuxième conséquence  pour ces personnes : en augmentant leur masse musculaire elles augmentent aussi leur métabolisme de base, puisque le muscle est friand de calories. Elles brûlent donc d’avantage de calories qu’avant, même au repos.
Mais, à nouveau, la réaction de l’organisme est d’envoyer plus souvent le signal de la faim, pour retrouver l’équilibre dépenses/apports.

Pour conclure, je dirais que le sport aide indéniablement à se sculpter une silhouette plus harmonieuses, il peut également aider à perdre du poids si tant est qu’on réussi à contrôler également les apports caloriques. Mais effectivement, il est un peu illusoire d’espérer une perte de poids facile suite à la pratique soudaine d’une activité sportive. 
Pour résumer, deux points sont essentiels pour que le sport permette de perdre du poids (ou en tous cas de la masse grasse) :

-          Pratiquer un sport de cardio (footing, vélo, rameur …) de préférence à jeun et pendant au moins 40 minutes, idéalement 2 à 3 fois par semaine (oui je sais ça fait beaucoup de conditions)

-          Ne pas augmenter son apport calorique en parallèle.


Pour finir, je dirais que le sport a bien des avantages avant celui de faire perdre du poids : il est exutoire, aide à se détendre et procure un bien être immédiat (merci la sécrétion de sérotonine) et il est surtout bon (voire indispensable) pour la santé.


Moi en pleine montée de sérotonine!